L’épisiotomie

Note Prix

9.0/10

Note Qualité

8.7/10

L’épisiotomie fait partie des moments de l’accouchement les plus redoutés par toutes les femmes. Dans certains cas, elle est obligatoire et dans d’autres non. Cette pratique réalisée par un médecin accoucheur ou une sage-femme consiste à faire une petite incision chirurgicale de quelques centimètres au niveau de la vulve sur la paroi vaginale et sur les muscles du périnée afin de faciliter la sortie du fœtus lors d’un accouchement difficile. Habituellement, elle est faite sur le côté droit mais il arrive qu’elle soit médiane. Mais quand est ce qu’elle est vraiment obligatoire et est-elle inévitable ?

Pourquoi faire une épisiotomie ?

A chaque accouchement, il y a toujours des risques que le périnée se déchire. C’est justement pour réduire ces risques qu’on réalise l’épisiotomie car les déchirures peuvent devenir source de complications après l’accouchement.

Si dans les années 70, cette pratique est quasi-systématique, elle n’est désormais faite que pour des raisons singulières.

Habituellement, si le bébé est jugé trop volumineux ou s’il est en siège, l’épisiotomie est considérée comme une alternative moins complexe que la césarienne. Toutefois, elle ne peut pas résoudre tous les problèmes et on a finalement recours à l’opération chirurgicale au niveau de l’abdomen.

En outre, cette option accompagne souvent l’usage des forceps afin d’accélérer l’expulsion du bébé.

En général, elle n’est pas douloureuse puisqu’il y a encore l’anesthésie péridurale qui agit sur le corps de la maman. Dans certains cas, on effectue même une anesthésie locale.

Cicatrisation de l’épisiotomie

Se sentir ankylosée et endolorie pour une femme qui a subi cette opération est très normal. Mais une fois que l’effet de l’anesthésie soit dissipé, on commence à avoir des sensations désagréables et souvent douloureuses.

C’est principalement quand vient le moment de la cicatrisation que débute vraiment les douleurs. Cela dure quelques jours en général. Les tiraillements varient du type de cicatrice et des corps de chaque femme. Pendant des courts ou des longs moments, la zone incisée restera plutôt sensible.

Habituellement, le cinquième jour qui suit l’épisiotomie suturée avec des fils résorbables est très désagréable. Si ces derniers ne sont pas résorbables, ils devront être retirés au bout de 5 à 6 jours.

Comme la zone où se trouve l’épisiotomie est particulièrement délicate, il faut suivre de près sa cicatrisation et faire des vérifications quotidiennes.

Soins :

Pour éviter tout risque d’infection, voici quelques conseils à prendre en compte :

  • lors de la douche, mieux vaut essuyer de l’avant vers l’arrière puis humecter la zone avec de l’eau. Pour sécher la cicatrice, mieux vaut procéder par tapotements avec une compresse stérilisée et non une serviette ou un coton. Ces derniers peuvent pelucher et provoquer des infections.

Comme antidouleur, il est possible d’utiliser une bouée pour s’assoir pendant les premiers jours puisqu’il serait probable que certaines positions pourraient faire mal.

On peut aussi prendre des granules de Staphysagria 9CH (pour booster la cicatrisation) et des granules d’Arnica Montana 9CH (pour atténuer la douleur). Pour le dosage, 3 granules de chaque toutes les deux heures seraient raisonnables jusqu’à ce qu’on ne ressente plus les douleurs.

On peut aussi avoir recours à l’aromathérapie. Pour ce faire, on prépare une mixtion avec quelques gouttes d’huile essentielle de lavande, de calendula et de cyprès avec quelques gouttes d’huile de germe de blé et de camomille. On utilise le mélange pour masser délicatement la zone.

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