La dyslexie à l’adolescence

Note Qualité

9.5/10

Note Prix

8.0/10

La dyslexie est une sorte de trouble particulière du développement du langage ou TSL. Les personnes dyslexiques ont donc des difficultés à apprendre à lire et à acquérir son automatisme. Pour l’enfant comme pour les parents et les professeurs, l’école devient difficile. Quelles solutions adopter alors pour résoudre les problèmes de la dyslexie à l’adolescence ou l’enfance ? Peut-on diagnostiquer ce problème ? Est-elle héréditaire ? Autant de questions que se posent les parents ayant des enfants dyslexiques. Voici les réponses !

Le bilan neuropsychologique

Une fois qu’on détecte que l’enfant souffre de la dyslexie, mieux vaut lui faire faire un bilan neuropsychologique. A l’issu de ce bilan, on pourrait déterminer les solutions à mettre en œuvre pour aider l’enfant à mieux s’adapter à la vie écolière ou estudiantine. Il s’agit de l’aider à prendre en main son handicap.

C’est en identifiant les points forts et les points faibles de l’enfant qu’on puisse déterminer quelle stratégie d’apprentissage adoptée pour son profil. Ainsi, on définit les techniques de mémorisation qui lui conviennent.

Dans certains cas très difficiles, il est possible de demander une reconnaissance officielle du handicap auprès de la Maison départementale des personnes handicapées ou MDPH. Cela permettra à l’enfant ou l’adolescent de bénéficier des mêmes droits et les mêmes chances que les enfants normaux. Ils pourront bénéficier éventuellement des temps additionnels pour les examens, d’accéder à des ordinateurs avec des logiciels spéciaux, d’avoir des assistants etc.

Un enfant naît-il dyslexique ou il le devient ?

La dyslexie est un trouble des structures cérébrales et non une maladie. Bien qu’elle se soigne, elle ne disparait jamais. On nait donc dyslexique et on mourra dyslexique. Contrairement aux idées reçues, elle n’a aucune origine psychologique mais plutôt neurologique qu’on acquit à la naissance. Personne ne devient donc dyslexique s’il ne l’a jamais été avant de naitre.

Bien qu’il ne s’agisse pas d’une maladie, 70% des dyslexiques présentent des liens d’hérédité. Toutefois, des parents qui en souffrent ont toutes les chances de donner naissance à des enfants normaux sans difficultés ni troubles similaires à ceux dont ils ont.

Habituellement, on ne remarque ce problème qu’à l’adolescence lorsque les apprentissages commencent à devenir plus ardus.

Quelle solution adoptée pour l’apprentissage d’un enfant dyslexique ?

Dès qu’on découvre des signes ou des symptômes de ce problème, mieux vaut tout de suite aller consulter un médecin traitant. Ce dernier va orienter les parents et enfants vers des experts comme l’orthophoniste, l’ergothérapeute, le psychologue, le psychomotricien ou encore le graphothérapeute pour effectuer des bilans.

Bien qu’il n’y ait pas de médicaments pour s’en débarrasser, il y a des méthodes ou des moyens permettant de compenser les capacités de l’enfant ou de l’adolescent. Il s’agit en quelque sorte d’aides apportées à l’enfant pour qu’il puisse contourner ses difficultés et ainsi réduire les troubles et gérer sa fatigue.

Rien ne sert donc d’isoler l’enfant car il peut bel et bien suivre les mêmes cours que les enfants normaux. Cependant, l’enseignement et le discours pédagogique doit être adapté à sa capacité. Il est alors indispensable de mettre au courant l’enseignant des troubles de l’enfant. En effet, celui-ci se fatigue plus vite que les autres. Il faut donc être plus vigilant, plus attentionné et plus patient avec lui. En somme, il demande des traitements particuliers sans être pour autant trop lourd avec lui pour qu’il ne se sente pas vulnérable.

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Soyez le premier à laisser votre avis sur “La dyslexie à l’adolescence”

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Développement : ASTCOMWEB Madagascar