On distingue 4 catégories d’utilisateurs des produits à risque de dépendance (le tabac, l’alcool, la drogue, les jeux, etc.) : ceux qui sont encore dits expérimentateurs, ceux qui sont appelés des occasionnels, ceux qui sont réguliers et les consommateurs à problème. Cette dernière catégorie est la plus dangereuse et il n’y a pas d’âge pour en faire partie. Elle peut donc concerner les ados, les jeunes et les grandes personnes. Les troubles addictifs regroupent le tabagisme, les toxicomanies, l’alcoolisme et les addictions comportementales comme les jeux etc.
Des risques accrus de dépendances : cannabis drogues, tabac, alcool à l’adolescence
L’adolescence, à la croisée de la route vers l’indépendance et le besoin des parents, est la période de vie la plus opportune aux expérimentations, par curiosité, quête de sensations ou souci d’appartenance. Parmi les expériences propres à l’adolescence, il y a la consommation des substances psycho actives ou psychotropes. Il peut arriver que cette phase d’expérimentation dépasse les bornes et devient un problème en soi.
Entre 13 et 18 ans, il est encore difficile de mettre une limite entre la banalisation et la dramatisation. Les parents doivent alors entrer en scène et imposer les frontières à ne pas dépasser pour que les enfants ne passent pas d’expérimentateurs aux toxicomanes affirmés.
Que doivent faire les parents ?
La réponse toute simple est : intervenir ! Seulement, cela n’est facile qu’en théorie. En pratique, l’approche est plutôt difficile compte tenu des différents comportements d’un ado en crise. La première démarche qu’on conseille aux parents est la mise en place du dialogue. En donnant à ses enfants des informations claires concernant les risques et les divers inconvénients de la prise de substances psychotropes, ils pourront comprendre pourquoi elles sont mauvaises.
Il se peut aussi que l’enfant ait des difficultés passagères ou profondes, physiques ou psychologiques dues aux changements de son corps. Dans ces cas précis, mieux vaut se confier à des professionnels selon les problèmes perçus. Les ados pourront avoir de médicaments, de suivis ou d’accompagnements pour leur soutenir.
Les conséquences des addictions
Les addictions peuvent avoir une issue sévère voire tragique si aucune mesure n’est prise à temps. En effet, avant l’âge d’environ 25 ans, le cerveau est encore en maturation. Il parait donc vulnérable. Overdose, coma éthylique, retard mental, problème de concentration et de maitrise de soi, cancer, maladies diverses etc., ce ne sont que des infimes exemples des conséquences des addictions. Ils peuvent être des effets directs de la prise excessive de la substance ou bien des effets secondaires à long terme.
D’autres conséquences plutôt indirectes des addictions ou des simples prises de substances psychotropes sont les accidents mortels. Selon une étude menée par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, la conduite sous influence multiplie par 8,5 le risque d’être à l’origine d’un accident mortel. Un conducteur qui a consommé du cannabis a un niveau de risque multiplié par 15. Les raisons sont simples, l’utilisation abusive de drogues favorise les troubles cognitifs et psychiques. Les résultats scolaires peuvent aussi en souffrir. En effet, les enfants auront des grands problèmes de concentration, de mémorisation et d’expression. A terme, une dépendance sévère non traitée aboutit le plus souvent à la désocialisation, l’isolement, le dépérissement et la dépression. Au pire, l’addiction non soignée peut conduire au suicide.
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