Bébé en siège

Normalement, quelques semaines avant la naissance, les bébés se retournent dans le ventre de leurs mamans. Ils ont alors la tête en bas. Ils restent dans cette position jusqu’à la naissance. Et ils sortent du ventre de leurs mères la tête première. Mais selon les statistiques, 3% des fœtus n’ont pas la tête en bas au moment de l’accouchement. On parle alors d’un fœtus en siège ou bébé en siège. En général, cela pose des petits voire grands soucis au moment de l’enfantement. Il peut y avoir des difficultés. Qu’implique alors cette position pour le bébé et sa mère ? Ce cas nécessite inévitablement le recours à la césarienne ? Voici quelques points à savoir !
Bébé en siège : généralité
Normalement les dernières échographies faites avant la naissance doivent révéler la position du bébé dans le ventre de sa maman. Un bébé en siège est alors décelable d’avance. Il faut noter cependant qu’il y a deux types de siège : le siège décomplété et le siège complet.
Dans le premier cas, le fœtus est comme plié en deux. Il a les jambes en haut et ses pieds se trouvent près de sa tête.
Dans le second cas, le fœtus est assis en tailleur. Ses jambes sont repliées vers le ventre et ses pieds se trouvent au niveau du fessier.
Avant la naissance, dès qu’on perçoit qu’il y a anomalie en ce qui concerne la position du bébé, on peut déjà tenter la version par manœuvre externe ou VME pour le retourner suivant la position normale. Cette pratique ne doit être faite que par des professionnels en médecine et cela, sous contrôle échographique et sous monitoring. Ces dispositions permettent de surveiller de près les battements du cœur du fœtus et de suivre toutes les éventuelles contractions. Habituellement, on réalise la VME à la 37e semaine de grossesse.
Certes, elle représente une alternative simple mais efficace. Elle ne fonctionne pas forcément malheureusement. De plus, elle est déconseillée à toutes les femmes dont la croissance in utero est en retard ou le liquide amniotique semble être insuffisant. Celles qui ont déjà des cicatrices au niveau de l’utérus sont également interdites de cette pratique.
Bébé en siège : voie basse ou césarienne ?
Naturellement ou par manœuvre, le fœtus a préféré gardé sa position en siège, est-ce que cela oblige le recours à une opération chirurgicale ou césarienne ? Oui et non, la réponse dépend de la circonstance ! En effet, plusieurs paramètres sont pris en compte par les médecins ou les gynécologues avant de décider quelle option choisir. D’abord, il faut voir les dimensions du bassin de la mère par radiopelvimétrie. Si les données permettent de continue le travail par voie basse, la césarienne n’est pas une obligation. Mais il faut aussi prendre en considération la taille du bébé en faisant une échographie. Si les données prouvent encore que le bébé n’est pas trop volumineux, la césarienne serait écartée et on privilégie encore la voie basse. Il est également indispensable de voir la flexion de la tête du fœtus.
Si tout concorde, les médecins doivent demander l’accord des parents pour tenter la voie basse. Si ces derniers ont des doutes malgré les données obtenues après les estimations faites, ils peuvent encore choisir l’alternative de la césarienne. S’ils sont d’accord, le bébé naitrait naturellement.